Nous vous adressons au nom de SOS SAHEL nos meilleurs vœux de santé et de bonheur.
Nous aspirons à un monde où chaque communauté, grâce à des moyens adaptés, peut nourrir ses enfants, sortir de la précarité et bâtir un avenir sur sa terre.
SOS SAHEL déploie des actions concrètes au plus près des besoins des populations. Les centres de services agricoles (C.S.A) en sont une illustration marquante et déterminante.
En Afrique subsaharienne, 70 à 90 % de la population active occupent des emplois non-salariés contre seulement 13 % en France. Pour subvenir à leurs besoins de base, les habitants sont contraints de créer leur propre activité économique.
Mais cet entrepreneuriat de « nécessité » est limité par le manque d’outils, de conseils et d’accès à des marchés. Les centres de services agricoles (C.S.A) ont été créés avec l’aide de SOS SAHEL pour apporter un soutien direct et crucial aux productrices et producteurs isolés. Installés au cœur des exploitations familiales, les C.S.A proposent une gamme d’outils et de services essentiels pour améliorer le travail agricole. Du petit matériel comme une charrue, une bâche, des semences, des faucilles… aux plus grosses machines comme les batteuses ou les décortiqueuses, les C.S.A de SOS SAHEL permettent aux agriculteurs de tirer le maximum de leur force de travail. Les revenus augmentent avec les rendements dans un environnement naturel difficile marqué par le cycle tranché des saisons sèches et des saisons des pluies.
Aujourd’hui, les C.S.A accompagnent plusieurs milliers d’exploitants agricoles à travers les zones arides d’Afrique. Au Burkina Faso, Ils ont été mis en place dans le cadre du projet Beog Puuto qui en langue vernaculaire signifie « Les champs de l’avenir ». Ce projet, débuté en 2019, a permis de répondre à des défis urgents liés à la dégradation des sols nourriciers et à la sécurité alimentaire dans quatre régions vulnérables au nord du pays.
Au Sud-Est du Sénégal, l’une des zones les plus pauvres du pays, quatre centres opèrent autour du parc naturel de Niokolo Koba depuis 2021. Gérés comme des coopératives locales dans le cadre du projet Djigui Niokolo (“Espoir à Niokolo”), ces centres sont pilotés par des unions locales de producteurs afin de mettre à disposition des services qui facilitent le travail agricole (en particulier les femmes) à un coût accessible. Grâce au déploiement de ces services, les producteurs de fonio ont multiplié par cinq les surfaces cultivées entre 2021 et 2023.
2025 est une promesse pour la région sahélienne : celle de transformer chaque défi en opportunité, chaque graine en avenir.
Avec vous à nos côtés, nous continuerons de soutenir les productrices et les producteurs du Sahel dans leur entreprise, en particulier, la valorisation de trésors oubliés comme le fonio et tant d’autres.
Ensemble, nous allons semer les graines d’un avenir où l’autonomie alimentaire et la résilience deviennent une réalité.
Merci de votre fidélité !
Jean Lelong et Rémi Hémeryck
Respectivement Président et Délégué général de SOS SAHEL
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Les régions arides d’Afrique, comme le Sahel, sont en premier ligne du changement climatique.
Djigui Niokolo
« Espoir à Niokolo »
Le sud-est du Sénégal est considéré comme une zone d’abondance, également confrontée aux aléas climatiques récurrents auxquels doivent faire face les habitants de la région.
