Djigui Niokolo « Espoir à Niokolo »

Djigui Niokolo eau SOS SAHEL

Garantir l’accès à l’eau potable pour 20.000 personnes dans 3 communes périphériques du parc national du Niokolo-Koba

Le sud-est du Sénégal est considéré comme une zone d’abondance, également confrontée aux aléas climatiques récurrents auxquels doivent faire face les habitants de la région. SOS SAHEL a lancé le projet Djigui Niokolo (“Espoir à Niokolo”) à Tambacounda, Kolda et Kédougou, trois régions en périphérie du Parc National du Niokolo-Koba, reconnu comme patrimoine de l’UNESCO

Avec nos partenaires, nous avons pour objectif de créer des emplois durables, en particulier pour les jeunes et les femmes, en promouvant l’agroforesterie et en renforçant la filière fonio. Djigui Niokolo vise également à garantir l’accès des populations les plus vulnérables aux services sociaux de base, notamment à l’eau potable, essentielle pour leur santé et pour développer l’économie de leurs territoires.

Notre ambition : d’ici 2024, 20 000 habitants auront accès à l’eau potable

3 communes sont concernées par ce programme : Linkéring à Kolda, Missirah et Dialacoto à Tambacounda. Ces deux régions présentent les taux de pauvreté parmi les plus élevés du pays : 76,6% à Kolda et 60,4% à Tambacounda, contre 46,7% au niveau national. Les taux d’accès à l’eau et l’assainissement sont faibles et inégalitaires, résultant de nombreuses pathologies telles que les gastro-entérites et la diarrhée.

3 ans pour établir un service d’eau performant et construire des infrastructures de qualité

Malgré des efforts en termes de réalisation d’infrastructures, l’accès à l’eau potable à Tambacounda et Kolda demeure faible. En 2017 il était seulement de 17,8% dans la région de Kolda et de 48,4% dans la région de Tambacounda mais avec de fortes disparités. A Missirah, Dialacoto et Linkéring, seulement 108 villages sur 425 disposent d’un accès à l’eau. La population s’alimente en grande partie à partir de puits traditionnels.

Dans ces villages disposant d’eau, les systèmes d’exhaure (c’est-à-dire le détournement par puisage ou pompage des eaux d’infiltration des milieux souterrains) font l’objet de pannes récurrentes, la distribution d’eau est d’une qualité douteuse voire impropre à la consommation, et les ouvrages sont mal entretenus.

Pour un accès durable à l’eau potable de 20 000 personnes grâce à la réhabilitation d’infrastructures existantes et l’extension de réseaux d’approvisionnement pour desservir de nouvelles localités, nous planifions avec nos partenaires :

  • La réhabilitation de 2 forages
  • La création de 4 extensions de réseaux d’adduction d’eau potable
  • L’installation de 28 bornes fontaines communautaires et la promotion des branchements privatifs auprès des usagers
  • La formation des acteurs communaux sur la maitrise d’ouvrage, la planification et la coordination avec les services de l’Etat pour le développement de services d’eau sur leur territoire
  • La mise en place de comités de gestion pour chaque système d’approvisionnement en eau et la formation des membres de ces comités sur les outils de suivi technique et financier des services d’eau potable

«  Les communes se mobilisent et s’impliquent dans la sensibilisation de ses habitants pour assurer une gestion efficace et pérenne du service de l’eau. Un plan d’information, d’éducation et de communication sera déployé dans tous les villages desservis par le système d’adduction d’eau pour une utilisation rationnelle de la ressource et la propreté des ouvrages. », explique Diégane Ndiaye, coordinateur du projet. »

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