« Malgré les crises politiques qui secouent le Sahel, les champs doivent être semés, les arbres plantés, les récoltes faites. »
Des femmes, des jeunes, des familles entières comptent sur la poursuite de notre engagement pour mener à leurs côtés des actions concrètes qui conduiront à une autonomie durable.
Malgré les crises actuelles qui secouent le Sahel, les champs doivent être labourés et semés, les arbres plantés, les récoltes faites. La nécessité fait loi.
Nos partenaires locaux restent mobilisés au sein de leur territoire et maintiennent leurs actions quel que soit le contexte politique ou sécuritaire dans le reste du pays. Nous poursuivons donc nos programmes dans les zones rurales les plus reculées et les plus pauvres du Sahel, en veillant à la sécurité de toutes les parties prenantes.
Nous travaillons en accord et avec les habitants et les autorités locales grâce à l’aide indispensable de nos donateurs et de nos partenaires. Pour cela, je les remercie chaleureusement de leur confiance et de leur fidélité !
Au-delà de ce qui peut nous séparer aujourd’hui, nous affrontons les mêmes problèmes existentiels. Nous avons devant nous les mêmes défis à relever pour accéder à un avenir désirable.
Avec nos partenaires africains, nous agissons chaque jour contre la désertification contribuant ainsi à la lutte commune contre le réchauffement climatique.
Ensemble, nous contribuons à la stabilité de la région et nous rendons possible un avenir local, luttant ainsi contre l’exode rural et les migrations souvent meurtrières vers d’autres pays, dont ceux d’Europe.
Au Mali, avec nos partenaires maliens, nous développons pour les populations déplacées en raison de l’insécurité, des activités et des emplois générant des revenus dans leur nouveau lieu de vie. 400 familles sont ainsi concernées par le projet dans les régions de Tombouctou et de Mopti.
Au Sénégal, nous nous attelons au développement de la filière céréale prometteuse du fonio avec les habitants des rives du parc naturel de Niokolo,
Au Burkina Faso, SOS SAHEL poursuit « les champs de l’avenir », un grand programme dans le nord du pays. Et cela marche. 18.000 hectares de terres ont été restaurés, soit l’équivalent de 25 000 terrains de football, au bénéfice d’agriculteurs qui ont pu relancer leur production agricole.
Au Tchad, nous travaillons avec nos partenaires sur de nouveaux projets dans la province pauvre du Guera tout en poursuivant notre action historique autour de la gomme d’Acacia.
Au Niger, après avoir restauré et construit des écoles dans les communes de Bitikondji et Saga Fondo, nous poursuivrons la collaboration avec toutes les bonnes volontés pour aider les populations démunies.
Notre engagement s’insère dans des dynamiques positives déjà existantes. Il vient renforcer des actions initiées par les habitants à partir de leurs besoins. Notre approche contribue ainsi à maintenir nos missions malgré un contexte national qui peut être défavorable.
Vous le voyez, les actions de SOS SAHEL et de ses partenaires se poursuivent et avancent aussi grâce à vous. Le travail de terrain, dans la durée, le respect mutuel sur des objectifs communs sont le meilleur ciment de la fraternité.
Ensemble, soyons un trait d’union entre les continents.
Remi Hémeryck