Moment fort le 8 octobre à Montpellier, le Nouveau Sommet Afrique-France aura sans doute marqué un tournant dans la relation entre le Continent Africain et la France. SOS SAHEL était là avec les nombreux experts, chercheurs, politiques et porteurs de projets pour mesurer les enjeux de part et d’autre.
La voix enthousiaste et rafraichissante de la jeunesse africaine a, pour la première fois, occulté les rencontres diplomatiques et plus convenues des Sommets habituels. Un Sommet inédit inscrit dans la continuité de l’appel lancé en 2017 par le Président français aux étudiants de Ouagadougou pour s’engager dans la construction de leur propre avenir. Emmanuel Macron leur avait parlé sans détours, les 11 jeunes intervenants n’ont pas davantage mâché leurs mots.
« Nous ne voulons plus de votre aide au développement » ont-ils clamé, ce que le Président français a admis en proposant une co-construction mutuelle, un investissement solidaire.
Ce changement sémantique traduit le consensus exprimé autour du propos d’Arthur Banga, Docteur en histoire à Abidjan : « L’Afrique est une source d’innovation et de solutions fondées sur la nature, qui doivent inspirer la France et le reste de l’Humanité ».
Des solutions d’innovation et fondées sur la nature, c’est très précisément l’objectif de l’ambitieux programme défendu par SOS SAHEL avec l’Initiative de la Grande Muraille Verte (GMV) pour le Sahara et le Sahel. Un programme visionnaire et très concret pour créer une Ceinture verte traversant la bande sahélienne de Dakar à Djibouti.
Ce programme, SOS SAHEL l’a exposé lors de l’atelier participatif des acteurs non-étatiques sur la Grande Muraille Verte :
« cette initiative ne réussira pas sans l’implication du secteur privé, des ONG, et surtout des collectivités territoriales et des organisations locales. L’engagement des jeunes et des femmes africaines est donc fondamental. Le projet ne peut aboutir sans leur adhésion, comme le démontrent toutes les actions portées par SOS SAHEL dans les zones rurales. »
Rémi Hémeryck, le Délégué Général de SOS SAHEL, a ainsi présenté la Plateforme des partenaires de la Grande Muraille Verte. Cet outil essentiel valorise les initiatives locales des acteurs non-étatiques et les répertorie tout au long de la bande sahélienne. « Ce partage des connaissances avec les collectivités locales permettra d’atteindre ensemble les objectifs ambitieux de la Grande Muraille Verte ».