Révolutionner l’approvisionnement en ressources dans les villes sahéliennes grâce à des modèles d’agroforesterie urbaine
L’Afrique s’urbanise plus vite qu’aucun continent jusqu’ici. Les villes s’agrandissent rapidement sans planification et ont besoin de plus en plus de ressources pour répondre aux besoins de leurs habitants tout en faisant face à un climat hostile et irrégulier. Face à l’enjeu, il est nécessaire de promouvoir un modèle de ville équilibré, soutenant une agriculture de proximité et valorisant son capital naturel au bénéfice de sa population et de son bien-être.
Ce projet vise donc à développer l’agroforesterie urbaine en proposant une large gamme de services permettant de répondre aux besoins spécifiques des habitants dans les zones arides et semi-arides de la Grande Muraille Verte.
Niger – Burkina Faso – Sénégal
Durée du projet : 3 ans
9
sites agroforestiers urbains aménagés dans 3 villes sahéliennes
120
emplois créés sur les sites pilotes agroforestiers
3.000
formés aux approches de l’agroforesterie
Dizaines
de villes sahéliennes répliquent l’agroforesterie urbaine
EN INVESTISSANT DANS CE PROJET VOUS CONTRIBUEZ AUX ODD
NOTRE APPROCHE
Le projet va réunir une coalition d’acteurs pour combiner leurs expertises technique, scientifique et économique (autorités locales, spécialistes urbains, services techniques de l’Etat, entreprises…) afin de concevoir des modèles agroforestiers urbains dans trois villes aux besoins différents en tenant compte de leurs particularités : Ziniaré au Burkina Faso, Tambacounda au Sénégal, Zinder au Niger.
Ces modèles ont pour objectif de produire et de proposer une large gamme de services pour les habitants autour de la santé, du bien-être, de l’alimentation et de l’environnement. Dans le cadre du projet, 9 sites pilotes agroforestiers seront aménagés dans des lieux sécurisés (écoles, hopitaux) pour tester des systèmes d’agroforesterie urbaine ainsi que des méthodes. L’enjeu autour de ces aménagements est également de former et de sensibiliser les élèves aux approches de l’agroforesterie et de créer 120 emplois autour de la valorisation des sites aménagés.
A terme, le projet ambitionne de faire émerger des modèles agroforestiers qui pourront être répliqués facilement dans d’autres villes africaines.